We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Arborescence

by ZEDRINE

/
  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    CD digipack 3 volets, parce qu'il fallait bien donner une vie physique à cet album après toute cette attente pour le voir naître.
    La photo de couverture est de Zedrine. Elle aussi attendait au chaud de livrer sa charge émotionnelle sur le bon objet.
    La création graphique en général est assurée par Zedrine à l'aide de GIMP.
    Pour voir le reste de l'objet et pas une image bricolée pour pouvoir mettre cette page en ligne, il va falloir attendre un peu. Si tout se passe bien, le CD devrait arriver autour de la date de sortie de l'album en ligne : 14 octobre.

    Alors, feu sur les pré-commandes et bonne attente à tous !

    Includes unlimited streaming of Arborescence via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 10 days
    edition of 150 

      €20 EUR or more 

     

  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €1 EUR  or more

     

1.
Comment déminer l’air qu’on respire ? Comment deviner ? Autant dessiner celle qu’on désire, avant d’effleurer… Autant de pensées qui s’envolent. J’ai tout dépensé en paroles. Cherche pas la cohérence, elle est au bout du tunnel. C’est une lumière blanche qui vient le jour où tu crèves. Depuis l’adolescence, j’ai vu défiler mes rêves. Tout en arborescence, j’en ai dessiné des ciels, des déesses et des ailes sur mon dos. Pour des belles, j’en ai frôlé des peaux. Pour des belles, j’en ai frôlé des peaux. Ode aux molécules d’or qui tiennent encore mon corps debout. Y’avait pas plus d’une chance sur mille que j’m’éveille, dans l’immobile danse d’une âme en sommeil. Pour tenir la distance, j’ai vu des merveilles qui se devinaient dans chaque nuage du ciel. Comme un oracle à lire, guettant ce jour plus beau, le jour où me dévêtir de mes habits de crapaud. Pour des belles, j’en ai frôlé des peaux. Ode aux molécules d’or qui tiennent encore mon corps debout. Décidé, décimé, j’ai sauté dans les vagues. Lessivé, j’ai raté ma noyade. Ode aux molécules d’or qui tiennent encore mon corps debout.
2.
(Zedrine) Personne n’est coupable de ne pas savoir qui il est Personne n’est coupable de ne pas y voir clair Personne n’est coupable de vivre voilé Personne n’est lui-même tant qu’il mime son père Personne ne peut voir sa vie en son entier, non, Personne, tant qu’il n’a vécu que le tiers Personne ne reçoit que ce qu’il a mérité La vie est ainsi faite, parsemée d’ornières
 La personne qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez N’a sûrement pas les yeux habitués à la lumière Personne… Personne… Perplexité devant l’étendue des dégâts, j’ai tenté de donner du sens à tout ça, mais J’y pense plus J’y pense plus… It’s been a long time since I last came here
It’s been a long time It’s been a long time since I last came here
It’s been a long time A long time A long time A long time… (P.T. Burnem) Long Way Back to that home made magic spillin in a dangerously packed basement Looking 40 in the face His ancient Death maze runnin now All those sacred days just dropped off the radar All your worst nightmares came to play Wandering in an infinite dark place Where the frey ghosts hunger And colors fade away One way things could or can go Some become overwhelmed by the emotions and cant slow down No plan for exerting control Lose all focus and go mono like Van Gogh Man no There is a hidden ability in the eye of the noise In the will to stability Channel it out to bend reality Mind over matter Lion tamer mentality (Zedrine) Perplexité devant l’étendue des dégâts, j’ai tenté de donner du sens à tout ça, mais J’y pense plus J’y pense plus, je danse… (ad lib)
3.
LE POÈTE — Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était triste et beau : À la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu’au lendemain, Pensif, avec un doux sourire. Comme j’allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d’un arbre vint s’asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d’une main, De l’autre un bouquet d’églantine. Il me fit un salut d’ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline. À l’âge où l’on croit à l’amour, J’étais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma première misère. Au coin de mon feu vint s’asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Il était morne et soucieux ; D’une main il montrait les cieux, Et de l’autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu’un soupir, Et s’évanouit comme un rêve. À l’âge où l’on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s’asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile. Un an après, il était nuit ; J’étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au chevet du lit vint s’asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d’épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine. Je m’en suis si bien souvenu, Que je l’ai toujours reconnu À tous les instants de ma vie. C’est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J’ai vu partout cette ombre amie. Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J’ai voulu m’exiler de France ; Lorsque impatient de marcher, J’ai voulu partir, et chercher Les vestiges d’une espérance ; Partout où, sous ces vastes cieux, J’ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d’une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M’a promené sur une claie ; Partout où, sans cesse altéré De la soif d’un monde ignoré, J’ai suivi l’ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J’ai revu ce que j’avais vu, La face humaine et ses mensonges ; Partout où, le long des chemins, J’ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme ; Partout où j’ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuder mon âme ; Partout où j’ai voulu dormir, Partout où j’ai voulu mourir, Partout où j’ai touché la terre, Sur ma route est venu s’asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, à ta mélancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j’aime la Providence. Ta douleur même est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble à l’Amitié. Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l’ombre où j’ai passé. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, Hôte assidu de mes douleurs ? Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ? LA VISION – Ami, notre père est le tien. Je ne suis ni l’ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j’aime, je ne sais pas De quel côté s’en vont leurs pas Sur ce peu de fange où nous sommes. Je ne suis ni dieu ni démon, Et tu m’as nommé par mon nom Quand tu m’as appelé ton frère ; Où tu vas, j’y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j’irai m’asseoir sur ta pierre. Le ciel m’a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.
4.
You know this place You know this gloom We've been here before When life is a loop You're in a room without a door Pick up the phone and answer me at last Today I will step out of your past Trouble that we've come to know will stay with us With every step it slowly grows Rub off the rust Pick up the phone and answer me at last Today I will step out of your past Pick up the phone and answer me at last Today I will step out of your past Pick up the phone and answer me at last Today I will step out of your past Pick up the phone
5.
N’être qu’ici
 N’être que soi Être tout ça Et tout entier Tenter tout bas
 Un air joli Chercher tes pas Sur quel sentier Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Je pense Fais le tour de ton esprit à cloche-pied À toi Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Chaque seconde Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Je pense Fais le tour de ton esprit à cloche-pied À toi Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Chaque seconde Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Chaque seconde Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Obsolescence dissimulée En sous-marin fait son ouvrage Quand les arômes ont détourné Notre attention le temps qu’on vive On n’a pas vu tomber les astres sur la rive On n’a pas su tendre des lustres sur nos rêves On ne s’est pas tu quand le silence aurait pu poindre Et nous étendre Le temps de retrouver le tendre Fais le tour de ton esprit Fais le tour de ton esprit à cloche-pied Fais-le pour te souvenir Du jour où tout a commencé Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne
 Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne 
Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Encore une fois Y’a toutes ces gouttes de toi qui tombent Lourdes comme un silence de trop Chaque seconde J’voudrais une nouvelle peau Laisser derrière ces cicatrices sur ma mue Puisque ma muse se fait muette et sourde Et s’amuse à m’isoler de tout Laisser derrière ces cicatrices sur ma mue Ramasser dans la boue de quoi Reconstruire un homme debout Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne 
Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne 
Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Encore une fois Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne 
Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Depuis le big bang tout s’éloigne Depuis le big bang tout s’éloigne 
Depuis le big bang tout s’éloigne Et tu m’échappes Encore une fois
6.
(Zedrine) Des jours et des jours, qui font des années Des vies et des vies, qui se mêlent, se confondent Passer son enfance à se tenir prêt Attendre patiemment de venir au monde De la pluie, de la pluie, à regarder couler Des dégradés de ciel, aller à leur rencontre Se laisser embarquer par le moindre courant J’ai prié, j’ai prié, j’ai prié pourtant Qu’est-il advenu de cette île imaginée à 7 piges abandonnée à 16 ? On prend le même et on recommence Les mêmes travers depuis l’enfance On change jamais On essaye, on s’élance Et on s’ramasse on répète la même danse… (Nicolas Lafforgue) des nuits et des nuits à penser et se complaire en excuses à chercher un coupable à chercher une rime qui pourrait tout changer à forcer les serrures à rêver d’une étoile Et la meute de curés planqués dans nos tripes et les règles et les lois et le fiel et les flics d’imbéciles armés du courage du brave à la recherche du sacré d’un dernier conclave des nuits et des nuits à penser et se complaire en excuses à chercher un coupable et les corps serrés dans une dernière passion l’appel du péché et de la tentation et cette lumière vulgaire qui se vend au vacarme qui s’imagine intègre le bouche pleine de larmes et cette ombre au coeur gardée tout contre moi d’être le fils de rien d’un orage et d’un roi On change jamais On essaye, on s’élance… On change jamais, on essaye… On change jamais On essaye, on s’élance Et on s’ramasse, on répète la même danse
7.
Mes poèmes pour mémo de mes heures dures, les inventaires De la bravoure sur les tableaux nos impostures sur des posters Tous les possibles piétinés en impromptus largages d’amarres, en pote qui part, qu’on perd Tant que la mort ne nous sépare pas le sort persévère Tant que l’histoire est à écrire On peut bien panser nos blessures Et quand je m’endors, je me rassure tout ça me servira bientôt Car mes poèmes ont les mains pleines de mes pénibles idéaux (Je perce des trous, crée des fuites, laisse couler
Je perce des trous, crée des fuites, laisse couler…) Mais on se projette pour que dalle puisque nul n’est prophète où qu’il aille la gloire s’achète exit l’honneur les pouces en l’air excitent les coeurs Pour l’heure, j’évite d’hésiter encore J’évite d’hésiter encore Pour l’heure, j’évite d’hésiter Ça y est l’envie d’mordre m’étreint et j’feins la docilité mais rien ne sert de courir rien Hériter des idées Décider d’en découdre Écouter les sonnets des aînés, se résoudre à rimer comme on sait à viser sans démordre une étoile ou un corps Avisé de mon sort Arrimé à mon art À tours de bras, j’décoche toutes les flèches de mon arc Mais fendre le ciel est vain si elles retombent au sol sans transpercer tes mains ton coeur sans faire fondre les armures nos peurs Pour l’heure, j’évite d’hésiter encore J’évite d’hésiter encore Pour l’heure, j’évite d’hésiter Ça y est l’envie d’mordre m’étreint et j’feins la docilité mais rien ne sert de courir rien Toute tendresse termine trop tôt (ad lib)
8.
Tu as vécu tes épopées sauvages toi aussi Tu as chevauché des 2CV cap sur la plage entre amis Mais La Plage c'était le nom du club Où tu finissais par échouer, minable, Ta voix disparue sous les subs Ton verre renversé sur la table Le spectacle est en cours et j’entends son bruit sourd à travers les cloisons Le mur des souvenirs Voudrait le retenir Mais je connais la chanson J’ai longtemps fredonné « J’ai pas tué, pas volé J’voulais courir ma chance » Mais, fermés les carnets Un ange est passé et disparue l’enfance Rendez-vous au saloon Encore saoul de la veille On est là tous les soirs On se fout du headache On avalera des tequ’ On est venus pour boire À cran jusqu’au matin Chacun sort son engin Pour faire parler la foudre Dedans tous nos 20 ans Flotte un goût de vin blanc Et des relents de poudre On se fout du décor On se joue des périls Il est trop tôt pour voir Qu’un jour on peut finir Dans la boue face au sol À ruminer l’histoire Une tournée générale Un tourbillon de filles C’est un nouveau départ Tous les soirs on revit Tous les soirs on s’envole On s’enfuit tous les soirs Chacun tient son rôle et Bientôt l’un s’écroule, C’est plus vraiment drôle Quand le shérif déboule « Du goudron et des plumes » On marmonne dans son dos Mais bientôt on s’fait plus p’tits Sous nos paletots Ce soir on rentre entier La nuit est indulgente Ça change des gueules cassées Qu’on ramène dix fois sur trente Ce soir on chante pour qui ? On s'en fout tant qu'on chante Ce soir on rentre à pied Ça évitera qu'on se plante Tomorrow comes too soon À peine le temps d’un rêve On se voit demain soir Rendez-vous au saloon Pas moins fous que la veille Accrochés au comptoir Tomorrow comes too soon Rendez-vous au saloon Tant qu’il est encore temps Dedans tous nos 20 ans Flotte un goût de vin blanc Et des relents de poudre Dedans tous nos 20 ans Flotte un goût de vin blanc Et des relents de poudre Dedans tous nos 20 ans Flotte un goût de vin blanc Et des relents de poudre
9.
Je viens d’un temps qui n’aura jamais lieu Je n’ai d’yeux que pour le temps qui viendra quand il peut J’attends sans impatience, car ce qui doit vient sous peu Soulever les doutes, réchauffer le silence Je sens que ce qui m’émeut ne dure jamais longtemps Mais j’y pense à longueur de temps et c’est sans doute mieux Je veux, je vois, je viens vers ce versant pluvieux Les voeux au vent, les cheveux dans les yeux Vive ! Vivement que, vivement que quelque chose advienne. Demain. Je viens d’un temps qui n’aura jamais lieu Je n’ai d’yeux que pour le temps qui viendra quand il peut Je sais que ce qui m’enchante c’est : “dis-moi ! quand tu veux...” Je sens que ce qui me met en danger, c’est de jouer le jeu Je prends tout ton temps si ton sang s’échauffe Je vends du sentiment si tu m’en prêtes un peu Reste dur, peste sur ce qui te reste Teste, mords. Geste à tort qui me traverse Averse bleue. Perce le ciel et ne verse que ce que mes airs te laisse. Et berce-les. Je suis né dans un lieu apparu dans longtemps Je suis le chant des vieux pour leurs petits-enfants Je veux, j’entends, je tiens dans mes mains plein de printemps Des étés, des hivers et des automnes aussi Étonné, tête le suc par tous les pores La vie me glisse sur la peau et je n’ai, dès lors, ni dieu ni maître, ni maîtresse attitrée à part la nuit qui m’a vu naître et cette nuit-ci Ci-gît, ci-vit, lui, cet homme en devenir devinant ce qu’il est avant de s’endormir... Je suis né dans un champ, dans un temple en feu Sur une planète de trop, sous des cieux moins cléments Un nanti de la nuit, du jour le paria J’ai sifflé tout le chaud et je souffle le froid Triste prêtresse, traîtresse, toi qui as si mal tressé nos vies, que nos voix sont faussées Tu verses l’huile sur le feu, sous l’animal blessé Laisse, ressens ce présent qui s’offre à moi Cent fois et sans faillir, je l’avais pressenti Dernière danse, presque heureux, il est sans doute temps d’en rire Je viens d’un temps qui n’aura jamais lieu Et je n’ai d’yeux que pour le temps Qui viendra
10.
(Mehdi Krüger) Quand, c’est quand, c’est quand les consé-conséquences ? Quand, c’est quand, c’est quand qu’on sait qu’on est grand ? Un pas de danse dans les vagues On s’évade du rivage Septembre est loin Je te regarde un brin pensive, Les mains dans le sable, insensible au vent, C’est fou ce qu’on se sentait bien. L’automne est impensable, Le bonheur est intangible, On s’est juré qu’on en prendrait soin. À jamais l’écume de l’eau dessine de la dentelle sur ta peau. Puis on découvre que les jours déclinent Aux courbes que les oiseaux décrivent. Qui pouvait croire que ça prendrait fin ? Laisse couler le sable entre tes doigts, Laisse couler les larmes, l’encre sèchera. Je te revoie, je me noie dans mes pensées Sans me demander qui me repêchera. L’éternité n’est qu’une promesse que les amants scellent. Les années s’amoncellent, à s’retourner on change son âme en sel. Le sentiment doucement s’éteint.
Pour nous, septembre est loin. (Zedrine) Dire qu’on savait s’attendre Dire qu’on se croyait tendres Dire qu’on avait nos chances Et septembre était loin Mais l’automne a passé. On remonte à pied sec quand la marée redescend. Les pluies t’assomment Et comme on est nés au soleil les gouttes ont eu raison de nous. Dans nos journaux d’infimes traces de bonheur perdu se dispersent Septembre vient toujours au bout L’été peut bien s’étendre Et nos corps collés pouvaient feindre la cécité sur l’issue. Les mots doux qu’on glissait sous nos maillots serrés ont fondu comme un sucre dans l’amer du café. Quand c’est, quand c’est, quand c’est Qu’on sait qu’on est grand… Septembre est loin Mes yeux sont recouverts de cendre T’entendre au loin Au coeur de cette nuit de décembre M’étendre enfin… Dire qu’on savait s’attendre Dire qu’on se croyait tendres Dire qu’on avait nos chances Et septembre était loin …

about

Arborescence est le premier album long format de Zedrine. Il fait suite aux différents EP et projets de groupe (Dum Spiro, Enterré sous X) qui ont constitué son parcours. Il aura fallu presque 3 ans pour penser, écrire et mettre en forme ce répertoire amorcé en 2019. L'idée était de tirer les fils, de suivre les branches diverses qui entourent l'artiste, par le biais de collaborations multiples et de bâtir un répertoire personnel, cohérent et singulier au croisement de tout ça. Après les premiers pas sur ce chemin, la collaboration qui s'est mise en place avec Scott Da Ros a été essentielle pour la suite. Il avait déjà mixé l'EP "150 000 km" avec beaucoup de soin. Ici, c'est aussi pour ses qualités d'artiste compositeur et producteur qu'il a été sollicité. Pour que le répertoire s'assemble en finesse et que la vision de Zedrine prenne forme, il fallait au moins l'attention, l'écoute et le savoir-faire de Scott. À partir des matières brutes, il aura coupé, arrangé, ajouté, remplacé certains sons, affiné les couleurs des titres. Au fil de l'album et en anglais dans le texte, Scott a apporté : drums, percussion, hand claps, bass synths, additional synths, bass guitar… et l'instrumentale pour "Les yeux du temps".
Merci mille fois à Scott.
Avec un partenariat pareil, toutes les pièces du puzzle ont pu se mettre en place en douceur. Et les apports de tous les compositeurs impliqués ont pris sens ensemble.
Un immense merci à Tanidual, Bilal (DaKrew), Eskimo-J, Dakota, Francis Esteves aka Cisco, Zoën, Nicolas Lafforgue, P.T. Burnem, Mehdi Krüger, Nicolas Dabadie, Ferdinand Doumerc et Laurent Rochelle pour leur participation. Ils ont tous répondu positivement avec beaucoup de simplicité et ce fût un grand encouragement pour mener ce projet à terme.

Arborescence est un album 100% auto-produit. Les recettes contribuent à payer la fabrication du CD et à colmater les finances de l'artiste, dont les fissures apparentes témoignent de ses efforts pour donner sa meilleure chance à cet album.
__

credits

released September 29, 2022

Tous les textes sont écrits par Zedrine, excepté "Personne" (Zedrine, P.T. Burnem), "Nuit de décembre" (Alfred de Musset), "Pick up the phone" (Markus Acher),"La même danse" (Zedrine, Nicolas Lafforgue) et "Septembre est loin" (Zedrine, Mehdi Krüger).

Composition des musiques : voir titre par titre

Mixage par Scott Da Ros à Spaaceemoon, Snoowcaat in Montreal, Canada. "Scott Da Ros spent many nights in his headphones working on these songs while his young daughter, Mavis, was sound asleep."

Mastering par Adrien Sauvaget – Xpand Sound mastering

Création visuelle : Zedrine

Infos, audio, vidéos, agenda :
zedrine.wordpress.com

photo de bannière et portrait : Stardust Factory Photographie

license

all rights reserved

tags

about

ZEDRINE Toulouse, France

Sur disque et sur scène, depuis 2006, Zedrine continue de chercher et de saisir les occasions de donner forme à nos sensations, aux émotions qui nous traversent.

Enterré sous X / Synch / Dum Spiro / Nino et nous / Dervish TanDances / Incendié volontaire / …
... more

contact / help

Contact ZEDRINE

Streaming and
Download help

Report this album or account

ZEDRINE recommends:

If you like ZEDRINE, you may also like: